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Épisode 104: La superstition la plus dangereuse, traduction du livre de Larken Rose

Suite 4ème partie: Être des parents non autoritaires

Si vous venez de découvrir le podcast, ce livre aide à se défaire de l'endoctriment qu'on reçoit, qui nous maintient en esclavage sans qu'on s'en aperçoive. Oui, en esclavage, je n'exagère pas. Ça peut être difficile à discerner, tellement on y est habitué, mais si vous êtes décidé-e à améliorer votre vie, vous trouverez ici un éclairage nouveau de la réalité, qui permet de voir un des gros obstacles à éviter, pour aller vers ce monde qu'il me semble qu'on veut tous, où partout où on va, on voit le bonheur, la liberté, la paix, et la prospérité.

Car cet endoctrinement est aussi en grande partie, avec à mon avis les traumatismes émotionnels de l'enfance, la cause des guerres, de la pauvreté, de la pollution. Le début du livre est à l'épisode 50.

Une parenthèse à propos d'une façon de voir que je trouve importante, toujours dans le but d'aller vers plus de bonheur. Sur la notion d'éducation, et sur ce que signifie apprendre. J'entends souvent des gens utiliser ces mots, éducation et apprendre, comme si la personne qui apprend a un role passif, et que c'est quelqu'un d'autre qui fait le travail de lui "apprendre" quelque chose. Comme dans "c'est machin qui m'a appris à faire ça". Mais la réalité c'est que personne ne peut apprendre à notre place, c'est nous qui mettons du temps et de l'attention à faire quelque chose, même si on suit l'exemple montré par d'autres.

Ce déplacement de responsabilité me gêne parce que ça peut donner l'idée, pas nécessairement consciente, qu'on ne peut pas apprendre seul, et qu'on dépend d'autres personnes pour pouvoir apprendre. Et c'est important, parce que je ne vois pas comment on peut se sentir épanoui sans s'intéresser à de nouvelles activités, ce qui nécessite d'apprendre de nouvelles choses. A cause de la façon dont les idées inconscientes forment la palette de choix qu'ont voit ouverts à nous, il est possible qu'on se sente désemparé parce qu'on n'imagine pas comment on va pouvoir réaliser un projet qui nous tient à coeur, si personne n'est là pour nous guider. Et c'est un piège très concret, qui impacte chaque jour la vie de million de gens, à qui on a fait croire qu'ils n'ont pas d'autre choix que de "faire des études", couteuses non seulement à financer mais aussi en temps et en opportunités, s'ils veulent acquérir des connaissances et du savoir-faire.

La notion d'éducation participe à ce piège, puisqu'étymologiquement ça veut dire "guider quelqu'un hors de soi". Est-ce que vous, vous avez envie qu'on vous tire hors de vous? Moi pas. Ça me parait être le contraire de ce que je souhaite, qui est d'approfondir la connaissance de soi, et la connexion à soi-même. Par contre, si on veut des gens obéissants qu'on peut exploiter facilement, l'éducation est très bien pour ça. Même si ce faisant on se prive de vivre dans un monde enrichi par les contributions créatives uniques de tous ces gens qu'on transforme en grande partie en robots.

Et une 2eme parenthèse aussi, puisqu'on va entendre Larken Rose parler de notions abstraites comme le bien et de mal, bonnes et mauvaises personnes, bonnes ou mauvaises actions. Je préfèrerais que pour plus de clarté, au lieu d'utiliser ces notions floues que chacun interprète à sa manière et qui peuvent donner lieu à des malentendus, il s'exprime en termes de ce qu'il souhaite personnellement voir dans le monde, en disant pourquoi c'est important pour lui. Pour plus sur ce sujet, vous avez si vous voulez, les 32 premiers épisodes du podcast, avec la traduction du livre de Marshall Rosenberg, La communication non-violente.