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Épisode 54: La superstition la plus dangereuse, traduction du livre de Larken Rose

Suite de la 1ere partie: Tenter de rationaliser l'irrationnel

Dans l'épisode 48, je regrettais que Sue Johnson ne parle pas des systèmes de domination dans lesquels nous vivons, et ça me désolait, puisque chaque jour on est tous affectés, de plein de façons différentes. Tel que je le vois, c'est un degré de violence, d'injustice, de non-respect de l'humain, encore plus élevé que celui de la patriarchie, dont les féministes dénoncent les effets néfastes depuis plus d'un siècle.

Mais presque personne n'en parle, y compris parmi les formateurs en communication nonviolente, eux qui pourtant pourraient avoir entendu Marshall Rosenberg dire que certains gangs se font appeler gouvernement. Tellement de besoins humains universels sont sacrifiés chaque jour, tellement d'atrocités sont commises, ça me paraît être de loin le problème le plus menaçant pour nous tous. Mais jusqu'ici je ne voyais pas assez bien comment l'aborder, l'expliquer et expliquer comment le résoudre.

Le livre de Larken Rose apporte ça, et aujourd'hui je vous propose d'écouter ce qu'il dit. Je viens de traduire ce livre, le titre est La Superstition la plus dangereuse. Ça va nous occuper pendant plusieurs épisodes, et je pense que vous allez être très surpris, parce que ce qu'il dévoile semble incroyable. Si la société marche sur la tête, c'est parce qu'il y a un gros problème à la base de son fonctionnement, et on ne le voit pas, parce que ça va à l'encontre du conditionnement qu'on reçoit.

Si vous êtes le genre de personne qui veut le bien de tous, en commençant par votre propre épanouissement, et que dans ce but vous acceptez de remettre en question des idées qui semblent évidentes, mais qui sont en fait fausses, alors vous allez être très heureux de découvrir ce qu'il dévoile ! Même si ça va demander un bel effort de calme et de considération, parce que ce qu'il dit paraît impossible, et très difficile à accepter pour beaucoup de monde.

Mais je trouve que c'est la vérité, et qu'il est indispensable de la voir et de la prendre en compte, si on veut une société où il fait bon vivre, pour nous et pour les générations suivantes...