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Épisode 67: La superstition la plus dangereuse, traduction du livre de Larken Rose


Suite 3ème partie: L'enseignement de l'obéissance aveugle


A la fin du dernier épisode, sur les expériences du Dr Milgram, Larken Rose disait que ces résultats ne devraient pas surprendre quiconque a examiné la façon dont la plupart des êtres humains sont élevés.


C'est le sujet de cet épisode, et il me tient particulièrement à coeur, parce que voir faire du mal aux enfants me fâche plus que tout le reste, et ça me révolte que ça se passe chaque jour dans chaque école. Je veux qu'on le voit, pour y mettre fin.


Enfant j'adorais aller à l'école, parce que j'y passais de bons moments avec mes amis, on rigolait bien même pendant la plupart des cours. C'était une école privilégiée, le lycée Razi à Téhéran, en Iran, où les cours étaient en français, pour les enfants des francophones en poste là-bas, et les enfants des iraniens qui parlaient français. Tout ce qui vient d'europe est généralement très bien considéré en iran, et cette école était un lieu en marge de la société, moins soumis aux règles iraniennes, et du fait de la distance, moins soumis aussi aux règles françaises. Un espace de relative liberté, même si ça restait l'école.


J'ai nettement vu la différence ensuite, à 13 ans, en arrivant à l'école en france. Ce n'est qu'à l'école aux états-unis, à 18 ans, que j'ai retrouvé un peu de cette liberté, mais seulement parce que j'étais étudiant d'échange, et donc encore une fois avec un statut à part.


Au total j'avais une bonne image de l'école quand mon ainée à eu l'age d'y aller, d'ailleurs j'étais même marié à une prof, mais en voyant comment les enfants étaient traités en maternelle en france, en voyant à quel point c'était contraire à tous les principes de respect et d'auto-détermination dont parlaient les livres que je lisais sur comment élever ses enfants, c'était clair pour moi qu'il fallait que je protège mes enfants de ça, et pendant une dizaine d'années ils ne sont pas allés à l'école. On a fait de l'unschooling, c'est à dire les laisser choisir eux-mêmes ce qu'ils veulent faire de leur temps. J'ai toujours travaillé chez moi, donc j'étais là en cas de besoin. Ils se sont très bien débrouillés, et avec 10 ans de recul maintenant je vois encore mieux comment ça leur a été bénéfique.


Mon regret c'est que je ne savais pas que j'avais des traumatismes de l'enfance non soignés (comme la plupart des gens il me semble), et mes enfants en ont souffert. Et aussi, avant de rencontrer la Communication Nonviolente, je pensais et je m'exprimais en accusant l'autre, plutôt qu'en examinant ce qui se passe en moi-même, ce qui a tellement envenimé les discussions avec leur mère au sujet de ce qu'il vaut mieux faire pour les enfants, que ça a entrainé une séparation, dont on a tous souffert.


Bref, pour dire que l'endoctrinement des enfants est pour moi le pire du pire, puisque ça empêche des générations entières de développer leur potentiel, et ma priorité est d'aider plus de monde à s'apercevoir à quel point c'est contraire à ce qu'on veut tous pour l'humanité. Sous prétexte d'apporter des connaissances utiles, on leur fait croire qu'il ne peuvent pas apprendre sans quelqu'un pour les guider, et qu'ils ne sont même pas capables de trouver par eux-mêmes ce qu'il est bon pour eux d'apprendre. Même si les adultes concernés pensent bien faire, ça reste totalement faux, il est évident que personne ne peut choisir à la place de quelqu'un d'autre, et faire croire cela fait des ravages terribles. Dès que suffisamment d'entre nous seront conscient de ce qui se passe, ça ne pourra plus continuer, comme on verra plus loin dans le livre.